Test de la canne Tsubaki TSS 663 ML+ - Sakura

La série complète des Tsubaki comprend désormais 18 modèles. La TSS 663 s’installe dans un créneau assez spécifique pour une canne ciblée truite : assez puissante mais de faible longueur. En effet, mesurant moins de 2m, elle peut, selon le fabricant, lancer des leurres entre 5 et 15g. Mes différents essais ont montré que l’on pouvait même monter jusqu’à 17-18g avec des cuillers tournantes. Or, ce genre de puissance est généralement associé à des cannes destinées à la traque en grande rivière ou en lac de montagne et qui mesurent plutôt entre 2,10 et 2,40m.

Très maniable

Ce positionnement de la TSS 663 est à mon avis particulièrement intéressant pour les gros torrents où la maniabilité d’une canne relativement courte est bien plus utile que le bras de levier. C’est d’ailleurs dans cette configuration, sur le vigoureux Doron de Bozel, que je l’ai testée avec succès. Je confirme son action rapide et j’ai bien reconnu ici la nervosité d’un blank déjà éprouvé sur d’autres modèles de la marque. C’est parfait pour bien animer les poissons-nageurs coulants de 5 à 10 cm ou les ondulantes de taille moyenne. La TSS 663 est également bien calibrée pour pêcher perche et chevesne en bateau, voire le sandre en verticale. La conception en trois brins permet de transporter plus facilement cette canne sur un sac à dos même si personnellement, quand je pratique sur un lac de haute montagne, je préfère une canne un peu plus longue mais déclinée alors en quatre brins.

Un bon investissement

Sans être ultra haut de gamme, l’équipement de la TSS 663, au tarif très abordable, est d’excellente qualité : une rampe de huit anneaux à la céramique bleutée parfaitement ligaturés et porte-moulinet ergonomique et fonctionnel. Le design très soigné de ce petit fleuret reprend, avec une belle sobriété, les coloris orange et noir emblématiques de Sakura. Voilà bien un bon investissement pour un pêcheur de salmonidés et de petits carnassiers exigeant.