Au moment de son ouverture, fixée au mois de mai chaque année, l’ombre n’est pas encore remis des conséquences de la fraie : blessures, amaigrissement, fatigue, « naïveté »… Autant de facteurs qui le rendent vulnérable, plus facile à leurrer et dans une situation délicate lors de sa remise à l’eau. Bien que, dans certains cours d’eau, la reproduction débute dès la mi-mars, elle se déroule plus généralement vers la mi-avril dans la plupart des rivières où il réside encore. Autrement dit, sa pêche n’ouvre guère plus d’un mois plus tard. C’est un peu comme si nous pêchions la truite à la mi-janvier. Il ne faut donc pas perdre de vue que c’est à des ombres très fragiles que nous avons affaire en ce début de saison.
Un peu d'éthique
Sans même parler de ceux qui se prennent pour des champions en attaquant les ombres en sèche au moment des « culs verts » en avril, ou encore de ces pêcheurs indélicats (pour rester poli) qui s’amusent à bombarder de nymphes les ombres dès l’ouverture de la truite, voire parfois, hélas, sur leurs zones de reproduction en avril, arguant du fait qu’ils les remettent à l’eau, on peut s’interroger sur la qualité du p
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