Test du moulinet Yoto Nymph - JMC

Après une bonne impression lors d’une prise en main rapide l’année dernière, je me suis empressé de l’utiliser dès la présaison de 2023 en 2e catégorie et le bilan est très positif. Bien qu’étant destiné à la nymphe au fil, rien n’interdit d’enrouler sur la bobine une soie fine pour une utilisation en sèche ou noyée. C’est une soie Airflo tactical taper WF3F suivie d’un bas de ligne de 4 m que j’ai choisi d’enrouler dessus, afin d’en faire un ensemble passe-partout. Pour mes sessions nymphe au fil, ce sont 20 mètres de Nylon JMC Nymphil bicolor en 18/100 que j’utilise.

Légèreté et rangement de la ligne

Lors de mes séances de tests, avec des cannes de 10 et 11 # 2/3, j’ai tout de suite apprécié son poids light de 148 g et ses dimensions de 80 x 35 mm, qui apportent un bon équilibre. Son pied permet de le fixer sur tous les porte-moulinet actuels. Sa bobine de type large Arbor permet de loger des soies de numéro 0 à 3 avec une vingtaine de mètres de backing. À chaque sollicitation de la gâchette en composite, le fil se range rapidement et proprement, grâce à l’anneau céramique intégré au bâti, offrant aussi une bonne glisse et un contrôle accru de sortie du fil. Atout supplémentaire, la manivelle située sur la bobine permet une gestion optimisée du fil lors des récupérations de poisson. Après de nombreuses parties de pêche et prêts pour essais à plusieurs pêcheurs, lors de mes stages, je n’ai noté aucun problème avec le concept du bâti en aluminium ouvert, qui laisse apparaître les rouages du système de récupération. Cette conception originale du bâti offre un séchage plus rapide de la soie et apporte un design singulier et élégant. Ayant convaincu les premiers acquisiteurs, ce Yoto Nymph a un avenir prometteur avec tous les pêcheurs exigeant un équipement adapté de qualité.