1. Montage à soutenir au vif
La pêche au vif à soutenir est une approche qui apporte de bons résultats sur le bar en été. Très simple à réaliser, ce montage basique sauve bien des bredouilles.
La pêche à soutenir au vif s’exerce essentiellement sur des fonds de 15 à 50 m et davantage dans certaines régions. Plus couramment, cette technique s’applique en verticale, et la prospection se fait principalement dans les veines de courant en cette saison, où les prédateurs comme les bars chassent les boules de fourrage. Les bancs de sable, les plateaux rocheux, les zones portuaires sont de très bons secteurs pour la pêche au vif à soutenir. L’usage d’un sondeur est bienfaisant dans cette approche, de façon à descendre le vif à l’endroit précis où se trouvent les proies et les prédateurs. Afin de ne pas blesser le vif, descendez votre ligne lentement, en donnant du fil progressivement. La touche se fait à la descente, soyez donc attentif lorsque vous accompagnez votre vif vers le fond.
Le montage
Le montage à soutenir est simple à réaliser. Sur votre corps de ligne, enfilez un anti-emmêleur d’une longueur de 15/20 cm, de préférence coudé et rigide. Équipé d’une agrafe, il permet de changer de plomb rapidement, afin de s’adapter à la profondeur des postes. Le but de la pêche à soutenir est de pêcher à l’aplomb du bateau en conservant parfaitement la ligne en verticale, tout en se laissant dériver sur la zone propice. Ensuite, vous enfilez une perle caoutchouc, qui sert d’amortisseur entre le contact de la gaine rigide et le nœud. Puis, vous reliez un émerillon baril pour raccorder le corps de ligne. Sur le second œillet de l’émerillon, ajoutez un bas de ligne en fluoro de 35/100 de 2 m environ. Il ne vous reste plus qu’à fixer votre hameçon. Pour ce dernier, utilisez une hampe courte, afin que le vif ne soit pas gêné dans ses déplacements. De plus, l’ardillon est légèrement courbé, ce qui permet un meilleur maintient du vif. Pour conclure, la taille de l’hameçon varie de 4 à 2/0.
2. Le flotteur coulissant
La pêche au flotteur coulissant est une approche ludique, à la portée de tous, qui s’avère très efficace en été. Cette méthode permet de pêcher de nombreux postes en bateau, en réglant simplement la hauteur de la ligne.
a réalisation du montage est vraiment très simple et ne demande que peu de matériel. Étant donné que l’on pêche avec de petits esches et appâts, l’usage d’un flotteur de 20 g est suffisant, la ligne reste discrète, elle se dissimule plus facilement dans les postes encombrés et dans les secteurs où le courant est très faible. Pour débuter, vous enfilez un stop float sur votre corps de ligne, suivi du flotteur coulissant. L’idéal est de pêcher en Nylon, afin que le flotteur coulisse parfaitement sur votre corps de ligne. Ensuite, vous ajoutez un plomb olive de 15 g, puis une perle souple en guise d’amortisseur, et vous reliez le tout à un émerillon baril noir. Une fois que la base du montage est terminée, vous venez fixer un bas de ligne fluoro de 30/100, d’une longueur minimum de 60 cm, à l’émerillon baril. Pour finir, ajoutez votre hameçon simple, et le montage est prêt à pêcher. Utilisez principalement un hameçon à hampe courte de taille 6 à 4 selon la taille de l’esche, et noir si possible, afin d’optimiser la discrétion du bas de ligne.
Esches et appâts
L’avantage de cette technique est que l’on peut cibler les espèces que l’on souhaite pêcher en variant les esches et les appâts. Pour la recherche des bars, l’usage d’esches vivantes comme les lançons et les éperlans est un très bon choix. La pêche au ver tel que les néréides et les arénicoles est également très courtisée pour ce mode de pêche. Sans oublier nos coquillages et crustacés, qui apportent aussi de bons résultats. Les petits crabes verts, les crevettes, les palourdes et les coques sont redoutables sur les beaux sparidés et les bars. Pour conclure, l’usage d’une canne de 2,70 m d’une action semi-parabolique est recommandé pour la pêche au flotteur coulissant. Cela permet de propulser plus facilement le montage en douceur, et de bien conserver l’esche sur l’hameçon.
3. Montage buldo
La pêche au buldo est une technique amusante en cette belle saison, et elle cible facilement le bar. Très simple à réaliser, l’intérêt du montage buldo est de pouvoir prospecter tous les secteurs peu profonds, encombrés ou non, tout en conservant une approche discrète.
L a pêche au buldo procure de bons résultats en été et ne demande que peu de technique. On voit de moins en moins de pêcheurs utiliser cette approche. Cela dit, la pêche au buldo ne demande aucune technicité particulière côté matériel, et elle peut se pratiquer avec un ensemble basique pour un budget peu onéreux. Il faut une canne assez longue entre 3,20 m et 4 m, vous aidant à propulser le buldo et son bas de ligne à des distances convenables. Il existe aujourd’hui dans le commerce des ensembles proposés avec la canne, le moulinet et le fil, et les enfants comme les adultes peuvent tout à fait s’initier à ce mode de pêche vraiment ludique.
Leurres et appâts
L’avantage avec ce mode de pêche est que l’on peut aussi bien utiliser des leurres que des appâts. Les leurres sont efficaces que si vous pêchez en lancer-ramener. Le but étant de lancer votre ligne en amont du poste et de récupérer lentement le buldo. En guise de leurre, vous pouvez aussi bien employer des raglous, des anguillons et des cuillers martelés pour leurrer les bars. La pêche se fait juste sous la surface, et vous pouvez suivre les attaques furtives des prédateurs, ce qui est très amusant. Concernant les appâts, les coquillages, les fleurettes de poissons et les crevettes sont également très pêchants. L’approche peut se réaliser en récupérant très lentement la ligne en marquant des temps d’arrêts, ou bien en statique en laissant le buldo dérive
Un long bas de ligne
Le dernier point est le bas de ligne, coupez un bout de fluoro de 1,50 m à 1,80 m que vous reliez à l’émerillon baril sur le second œillet, puis vous ajoutez soit un leurre, soit un hameçon simple de taille 2 à 4, si vous pêchez à l’appât. Pour finir, remplissez votre bulle d’eau à la moitié ou jusqu’au trois-quarts d’eau, et le montage est prêt.
4. Leurre de surface et teaser
Le montage d’un teaser pour la pêche au leurre de surface est très efficace sur les bars moins actifs. Son utilisation permet de déjouer leur méfiance. Le teaser amplifie leur instinct de prédation, qui déclenche systématiquement des attaques sur le leurre de surface, et parfois sur le teaser.
La réalisation du montage est vraiment simple, munissez-vous simplement d’une empile en fluoro et d’un teaser. Tout d’abord, je raccorde mon bas de ligne en fluoro de 30/100 de 2 m à mon corps de ligne en tresse. Compte tenu de la forte luminosité et des eaux limpides en été, il est nécessaire de mettre une bonne longueur de bas de ligne, ce qui favorise la discrétion du montage. Ensuite, vous venez fixer une empile de 15 cm à 20 cm en 25/100, environ 60 cm audessus du leurre de surface en réalisant un nœud de chirurgien. La longueur de l’avançon a tout son intérêt, elle procure plus de mobilité au teaser, le rendant plus attrayant.
Les teasers
En effectuant des pauses lors de la récupération de votre leurre, le teaser descend lentement sous la surface de l’eau, il scintille et brille davantage, reproduisant une proie. Pour relier l’avançon sur le bas de ligne, réalisez une boucle avec les deux fils, en les passant deux fois dans la même boucle, puis serrez l’ensemble afin de réaliser un nœud. Le choix des teasers est assez personnel, comme pour le choix de vos leurres de surface. De mon côté, j’utilise des bas de ligne prémontés avec des teasers pour confectionner des mitraillettes. Sous forme de plumes et de streamers, les teasers sont montés avec des filaments qui brillent et reflètent nettement dans l’eau. Ils sont légers et ne déséquilibrent pas la nage du leurre de surface. Lorsque vous récupérez votre leurre en effectuant des pauses courtes, le teaser se gonfle légèrement et se rétracte quand vous l’animez de nouveau. Cette action crée de petites vibrations qui amplifient l’attrait de votre leurre de surface.
5. Mitraillette et slow jig
La mitraillette est une ligne constituée de plusieurs teasers imitant des proies, le tout souvent lesté par un plomb. L’associer à un slow jig permet d’obtenir d’excellents résultats en verticale ou dans les chasses.
En guise de poids, l’astuce pour le bar c’est de lester votre mitraillette avec un leurre slow jig, afin de la rendre plus efficace. Cette approche permet de pêcher lentement toutes les couches d’eaux du fond jusqu’à la surface. La technique est simple à réaliser en bateau, elle se pratique en verticale à l’aide d’une canne légère. L’intérêt du slow jig est de pêcher méticuleusement toutes les hauteurs d’eau en effectuant des tirées amples et lentes. Cette approche déclenche de nombreuses attaques sur l’ensemble de la mitraillette et, bien souvent, le bar prendra le jig.
Simple à monter
Généralement, les mitraillettes dans le commerce sont montées sur des lignes conséquentes, mais il est possible de les préparer soi-même, en achetant au détail des plumes et des streamers non montés servant de teaser. Prenez un bout de fluoro d’une longueur d’1,20 m et d’un diamètre de 35/100. Ensuite, vous coupez trois à quatre bouts de 15 cm de fluoro en 25 à 30/100. Ces derniers vont vous servir d’empiles pour fixer les teasers par un nœud de cuiller. Sur le bas de ligne de 35/100, espacez vos empiles tous les 30/35 cm et fixez-les en réalisant un nœud de chirurgien. Ensuite, ajoutez sur la partie basse du montage votre slow jig en le reliant avec un émerillon agrafe par un nœud palomar, ce qui vous permet de changer le grammage du leurre rapidement selon la profondeur des postes que vous pêchez.