Vers 18h je retourne à l'eau, mais pas sur la pointe. Je trouve un petit poste à mi distance entre le poste de Damien et la pointe « hostile ». Le fond est bien défoncé, mais ça semble vieux. Malgré cela je mets tout de même des billes, car j’ai vraiment envie de prendre une carpe sur ce petit poste ! Au passage je vais remettre quelques kg de billes à la pointe histoire de faire encore un peu plus travailler l’amorçage. Le temps du repas, que je partage sur le poste de Guillaume et Damien, ceux-ci prennent quelques « tapes » dans les cannes...
Je les taquine en leurs disant que ce ne sont peut-être pas les blancs mais probablement des carpes qu'ils loupent et que si la touche du premier matin était bien une touche de carpe, alors c'est que nos montages sont trop agressifs… Et que nous piquons les poissons au bord des lèvres, trop au bord du moins et que lors du premier coup de tête et du démarrage du poiscaille, celui-ci se décroche instantanément sans provoquer de départ… Bref c’est une théorie mais une théorie que j’ai déjà pu vérifier par le passé et finalement çà ne coûte pas grand-chose de changer un truc, niveau montage. Vers 21h, je rejoins la pointe et me planque comme un rat pour faire la nuit. J'ai changé mes montages et pêche maintenant en coulissant. 30 mn plus tard je prends une série de bip mais sans suite... Merde je suis sûr d’avoir raté un fish ! Je passe une nuit exécrable car je ne dors que 2h, à cause des gens bourrés qui défilent toute la nuit sur le poste et niveau touche : Woualou Kedal Zobi !!!
Le lendemain midi je suis attendu chez une copine pour manger, mais je décale le rendez-vous à 13h car je veux vérifier un truc... Le passage de 11h11. 11h11 : rien.11h15 : rien.11h20 : Run !! Après un joli combat, je tiens enfin mon premier poisson du lac, c'est une très jeune miroir qui doit déjà approcher les 15kg. Quel bonheur ! Je suis aux anges, l'heure de passage est vérifiée, je remets des billes et pars déjeuner sereinement avec mon amie ! 18h : Je suis de retour sur la pointe avec mes palmes. Lors de la troisième descente je tombe sur trois nouveaux poissons, toujours au même endroit sur le spot de sable recouvert de débris. Bon c'est très bien çà, si elles sont vraiment réglées comme je le soupçonne, cela me fait trois passages sur l’après midi : un vers midi, un autre vers 17/18h et un dernier à la tombée de la nuit ... Je remets donc quelques kilos de billes. Je fais la nuit sur le petit poste, mais il reste des billes au fond. Bref je n’y crois pas trop. Je passe encore une nuit pourrie, car je n’enregistre aucune touche et pleins de touristes ivres me réveilleront toute la nuit.
Le lendemain, je m'installe à la pointe vers 10h30, les copains passent me dire au revoir car la session est terminée pour eux... Ils totalisent 3 touches pour 2 communes de 13/14kg, une décroche et beaucoup de tapes dans les cannes. Arrive 11h30 et le run du premier passage de poisson arrive, j'épuise alors un petit bébé du lac de 7/8kg. Les potes prennent la route et je reste au milieu d'une marrée humaine de touristes... Duuuuur !!
De la psychose à l’enchantement.
Arrive 14h et je suis en pleine psychose... Pourquoi la canne où j’ai vu le plus de poisson ne déroule pas ? C’est le troisième bas de ligne différent (fond/équilibré/flottant) que je pose sur ce substrat et je ne prends rien. C’est bizarre car je suis sûr que si je plonge, je vais tomber sur des carpes. Je fouille dans mes affaires et trouve de quoi faire un chod rig de Roumain (de Roumain car je n’ai ni lead core ni de quoi courber mon bas de ligne et l’ensemble de mes matériaux semblent un peu grossier pour réaliser ce genre de montage très « anglais »). Pourquoi un chod ? Parce que j’ai la sensation que les poissons s’alimentent mais pas de manière « boulimique » et que nos montages de fuite classique sont inopérants. J’ai noté, l’autre soir, qu’en utilisant un montage coulissant j’avais eu une série de bip là où je n’avais rien eu du tout avec un montage « auto ferrant ». Cependant les copains ont eu beaucoup de « tirées » avec des montages de fuite et des bas de ligne d’environs 20cm. Il me faudrait donc trouver un moyen de garder un montage relativement agressif pour pré piquer rapidement, mais qui demeure assez élastique pour encaisser ce premier coup de tête qui (dans mon imagination) provoque la décroche instantanée.
Un chod rig possède l’avantage de pouvoir placer son bas de ligne à la distance que l’on veut de son lest et rendre la tension plus ou moins forte et directe. Ce coté « élastique » lié à la tension sur le corps de ligne pourrait peut-être encaisser ce fameux premier coup de tête et transformer ces « bips » isolés en « tout droit » tant espérés. Sur cette base il ne me reste plus qu’à placer un appât flottant pour les fonds encombrés et un appât dense pour les zones propres. Sur le papier çà se tient, reste à voir en pratique. Je place donc mon bas de ligne à un bon 80cm de mon plomb. Il est composé d'un petit D rig en fluoro carbon de 50/100 de 2cm de long, monté avec une pop up de 14mm sur un hameçon de taille 2. Je place ce montage sur le spot où j’ai observé le plus de carpes, là où le sable est recouvert de débris. La canne pêche seulement 10 min avant d’enregistrer un départ franc. Après un combat sympathique en canoë, j’épuiserai une miroir d’une quinzaine de kg.
Ça s’enchaine !
Je repose le montage et 5 min plus tard j’enregistre un nouveau « tout droit de l’espace » sur la même canne ! Le combat est épique, je me fais ballotter dans les vagues, le poisson est puissant, il me met des rushs de malade et descend régulièrement dans les profondeurs du lac pendant que les bateaux de wake me passent à moins de 10m provoquant des « contre vagues » encore plus grosses que celles provoquées par le vent du nord puissant qui me fait dériver au large… La longue miroir finira par rendre les armes et je devrai encore fournir beaucoup d’efforts pour rejoindre la berge sans prendre de risque pour le poisson. Une fois la séance photo terminée, je m’empresse de remonter toutes les cannes et place des chods partout. Je referai 3 autres poissons sur la canne au sable propre entre 18 et 21h, le troisième passage … A la nuit tombée je remets des billes et file me réfugier sur un secteur qui semble beaucoup moins squatté par les touristes, pour pouvoir m’y reposer.
Le lendemain j'arrive un peu tard (12h30) en raison de la grasse matinée, et du ravitaillement en nourriture nécessaire à ce stade de la session. Le temps a complètement changé, on a perdu 10 degrés, le vent du nord est puissant et je galère à pêcher précisément. Jusqu’à présent j’ai prospecté en apnée mais je n’ai par remis la combinaison en action de pêche. Je pose mes lignes en bateau en me fiant à mes points GPS. L’après-midi est calme et ce n’est que vers 17h que j’enregistre une touche sur la canne de la tache de gravier mais, malheureusement, je me fais couper le bas de ligne instantanément à la prise de contact. Saleté de dreisseines ! Ce sera la seule touche de la journée et à ce moment là je me dis que c'était sûrement le poisson à ne pas rater. Je pousserais le coup du soir jusqu’à 21h sans enregistrer de nouvelle touche. Je me tords le cerveau à essayer de comprendre la raison de cet écart de touches entre hier et aujourd’hui. Ce qui est certain, c’est que demain je poserais toutes mes lignes en apnée.
Direction la roselière
Avant de partir je prends soin de remettre une bonne dose de bouillettes, d’ailleurs il faudrait que je me calme car je n’en ai presque plus. Je décide d'aller passer la nuit dans une roselière à quelques Km de là ... Je sais que c'est que font presque tous les carpistes qui viennent pêcher le lac, mais bon maintenant je m'en fou, j’ai pris mes poissons « autrement » et je me permets donc un peu plus de souplesse dans mes exigences. Je suis en place vers minuit et vers 4h du matin un gros run me fait bondir du canoë ! Je suis tellement ensuqué que je fais n’importe quoi en prenant la canne. Mes scions « s'entremêlent » me faisant perdre 2 longues minutes à me dépatouiller de ce bordel pendant que la carpe file je ne sais où... Je pars finalement à sa poursuite et même si je péchais loin des obstacles, le poisson finit dedans. Je m’approche, je le vois, il doit faire 13/14kg, il est long, marron clair, bref il est beau. Je constate avec inquiétude que celui ci a réussit à faire le coup du lasso autour d'une branche, annulant complètement l'effet de coulissement. Ça pue la défaite, si il « pète un câble » il va tout arracher c'est sûr ! Malgré mes efforts il cassera mon émerillon d’un seul coup de tête devant mes yeux, me laissant sans voix. Le pauvre va garder un bas de ligne dans la gueule cet hiver ... Je suis dégoûté !
A ce moment de la session j'ai observé un poisson abîmé sous l'eau, j’en ai pris deux qui avaient des traces de piqûres, dont un qui avait une pectorale cassée. Je commence à me dire que ces pauvres poiscailles, malgré la faible pression de pêche, « ramassent » quand même beaucoup et que la seule explication que je trouve est liée au genre de situation que je viens de vivre ... Pêche d'obstacles en bateau embarqué implique moins de maîtrise et donc plus de poissons loupés entraînant la dégradation du cheptel à petit feu. L’idée même d’être un acteur direct de ce « massacre » me travaille et je décide de ne pas replacer la canne. Le lendemain matin, je retourne sur la pointe pour y pratiquer ma désormais traditionnelle pêche de journée.
Nez à nez
Je prépare trois montages neufs et pars plonger. Je descends sur le sable propre et tombe nez a nez avec une commune qui doit faire une vingtaine de kg facilement reconnaissable. Je plante le montage dans le sable devant elle, elle regarde ce que je fais et bien sûr, elle se casse. Deuxième spots (sable + débris) je ne vois rien ! Troisième spot (pente raide de graviers) je développe une méthode de renard, je creuse des trous dans la pente pour poser 3 bouillettes par trou et avoir un semblant d'amorçage.
Par contre, j’ai changé de montage et je suis repassé sur un montage de fuite classique avec un gros lest à quelques cm de l’hameçon qui me sert de guide et d’aide au « pré piquage », car l'inclinaison de la pente fait que la présentation du montage n’est pas du tout la même et que si les poissons arrivent du large et « tapent » directement dans la pente sans réaliser un mouvement de haut en bas avec leurs corps (comme j’ai pu l’observer plusieurs fois par le passé) la mécanique du montage en devient complètement différente qu’une présentation sur une pente douce. Les poissons ne font pas le même mouvement de tête qui rend ce type de montage trop agressif sur les pentes douces de sable jusqu’à présent. Au moment de remonter à la surface j’aperçois une masse qui m’observe 3/4m derrière moi (la visibilité est bonne aujourd’hui). Je sors de l'eau, roule une clope et la canne du spot 3 démarre. Je suis sous pression car pour l’instant la seule touche sur ce spot s’est soldée par une casse et, malgré mon « nettoyage » de la zone, certains obstacles couverts de dreisseinnes demeurent très dangereux. Malgré tout j’arriverai à écarter le poisson de cette zone et finirai par épuiser la commune observée sur le spot n°1 quelques dizaines de minutes auparavant. Je replace la canne du spot 3 et la canne du spot 1 démarre dans la foulée. Je prends alors la miroir un peu abîmée que j’avais observé 3 jours auparavant. Mon pote le local est là et me vois « rager » sur l'état de ce pauvre poisson. C’est à ce moment là qu’il me glisse à l'oreille « je vais t'expliquer l'origine de ces poissons ». Je relâche la miroir et ouvre grand mes oreilles ...
De l’enchantement à la déception.
Quelle déception lorsque j'apprends que certains pécheurs locaux pillent des plans d'eau sur pêchés pour relâcher ces poissons dans le lac. Ils feraient çà depuis quelques années déjà et ils en seraient à plus de 100 poissons relâchés. Quelle inconscience ! Quelle déception !! Je viens de prendre un coup de marteau sur la tête ! Pas vraiment le temps de me lamenter que la canne du spot 1 redémarre. J'épuise alors une commune Ghost d'une bonne taille… Quel poisson !! Mais vient-il vraiment d'ici ? Rien n'est moins sûr ... Putain, ces « apprentis sorciers » me cassent ma session mais ce n’est rien à coté des risques qu’ils font encourir aux poisons endémiques du lac, en les exposants à diverses maladies véhiculées par ces poissons venant de l’extérieur.
Sachant que ces pratiques sont réalisées par des pêcheurs d’expérience qui sont parfaitement conscient des dangers, je ne trouve aucun qualitatif pour exprimer ma déception à ce moment là. Je ne sais plus quoi penser, quoi faire, bref je suis largué complet ! A ce moment là, je réalise une fois de plus à quel point j’ai été stupide par le passé de me priver de pêcher certaines eaux sous prétexte qu’elles avaient déjà été « mise en lumière ». On ne sait jamais comment les choses vont évoluer et bien souvent, les choses ont plus tendances à se dégrader qu’à s’arranger… Bref si vous voulez pêchez quelques part, allez-y ! N’attendez pas une hypothétique amélioration des conditions de pêche car cette variable demeure incertaine.
Vers 18h je prends une nouvelle miroir qui ne vient clairement pas du lac. Lors de mes trois dernières plongées je vois une commune plus ronde que les autres qui reste à distance... Celle ci, elle commence à m'obséder. J'aimerais bien la « gauler » ! Du coup, à la tombée de la nuit, je décide de relever mes cannes et de laisser seulement celle du spot où je n'ai pas aperçu la commune. Je me dis que si je ne remets pas de billes, elle va tellement gratter le secteur qu’elle va tomber sur cette canne à un moment donné. Vers 21h30 la seule canne encore en place démarre et après un long combat au large, je reconnais cette fameuse commune plus ronde… J’ai une certaine satisfaction en l’épuisant mais ce sentiment est très rapidement altéré par le constat qu’une nouvelle fois, ce poisson n’a rien à faire dans le lac. Ca commence à me gonfler grave de fournir autant d'effort pour finalement avoir à peine 30% de poissons originaire du lac dans mes captures et, plus ça va, plus les gueules des poissons sont abîmées !
Je remets des billes et décide de ne pas pêcher cette nuit encore. Enfin si, je vais mettre une canne en extrême bordure (1m d'eau) car il y a des cailloux retournés qui n'étaient pas dans cet état hier encore. 4h30 : La canne démarre et je fais une commune d’un bon gabarit mais qui pour le coup a la gueule vraiment éclatée ! Je suis tellement triste que je ne remets pas la canne et peste une nouvelle fois sur ces pêcheurs locaux qui, même si leur première intention était de « sauver » les carpes de ces bassines, ont vraiment fait de la merde en les introduisant sauvagement dans ce lac !!
7h : J'enfile ma combinaison après un bon café car aujourd’hui c'est mon dernier jour et je compte bien essayer d'être pêchant le plus tôt possible. Je tombe sur un poisson à chaque descente et les prends toutes en moins de 10 min après dépose... Sauf que là ce sont carrément des « perroquets » ! J’hésite vraiment à me barrer, mais je me dis que je dois impérativement attendre le passage de midi, car il semblerait que ce soit l’heure de passage des poissons endémique du lac.
Never give up comme aimait le dire François.
L'amorçage a vraiment eu l’effet escompté, tous les poissons chient des billes, les montages fonctionnent, bref on était à deux doigts de la session de rêve... Dommage ! Arrive 11h30... rien ... Arrive 11h45... rien ... Je m’inquiète... 11h46 la canne de la pente de gravier démarre en trombe mais je décroche très vite le poisson suite à une pression trop importante pour dévier le poisson des obstacles. Ce spot rejoint donc directement la catégorie des « spots à risque donc à bannir » dans ma petite tête ! J'hésite à chercher un autre spot pour cette canne tout de suite car généralement lorsque celle ci démarre, la canne du sable propre ne tarde pas à démarrer dans la foulée. Je décide donc d’attendre avant de la reposer, histoire d’être opérationnel si la canne de la pente de sable démarre comme « prévu ». 11h50 la canne du sable propre démarre ... 20mn de combat « musclé » plus tard, j'épuise un bébé du lac aux nageoires géantes et aux joues gonflées, c'est un vrai « block » au squelette encore un peu court, mais qui pèse déjà très lourd pour son jeune âge. Ce fish a moins de 20 ans, c'est certain, et vu sa morphologie il pourrait devenir gigantesque ! Cerise sur le gâteau sa souche ressemble fortement à celle des poissons nés dans le lac. Je suis aux anges... Je serais passé par tous les états durant cette session, mais quelle concrétisation ! Merci le lac !!!
Je ferai un autre perroquet avant de partir, histoire de ne pas oublier totalement le malheur qui frappe cette eau. Je n'aurai vu qu'un quart du lac finalement, c'est dire si celui ci me reverra. J’espère juste ne pas retomber sur ces bancs de poissons qui n'ont rien à faire là dedans. J’estime à seulement 30% de mes captures celles qui proviennent du lac, certains pêcheurs ne ce soucieraient même pas de ce point, mais personnellement je trouve cela désolant ! Je ne ferais pas de conclusion sur cette partie de pêche, car chacun est en mesure d’interpréter à sa manière l’évolution de celle-ci. Par soucis de discrétion et par respect pour les poissons du lac et les pêcheurs locaux, tout les arrières plans ont été transformés et de nombreux détails ont été volontairement omis (j’en suis désolé et même si je ne suis pas friand de ce genre de pratique, il me semble que dans certaines situations et au vu de la tendance générale, cela me semble nécessaire voire même essentiel).
J’espère de tout cœur que ces précautions seront suffisantes pour « protéger » le lac et je prie chaque pêcheur qui reconnaîtra certains poissons de jouer la carte de l’intelligence et de ne pas aller déballer vos connaissances pour flatter votre ego (ou si c’est vraiment trop difficile pour vous, faites le en privé mais pas sur les réseaux sociaux, il en va notamment de votre intérêt). N’y voyez pas de la jalousie ou de l’égoïsme mais plutôt de la raison, je suis pour le partage mais pour un partage maîtrisé et « responsable ». N’oubliez pas que nous jouons avec des animaux vivants et pas avec un ballon comme au football. Le partage de « coin de pêche » devrait se limiter à son coté traditionnel c'est-à-dire de pêcheur à pêcheur, ce qui est déjà potentiellement bien assez destructeur aux vues du nombre de pratiquant dans notre pays… Le sujet est vaste et nous pourrions tous écrire sur ce sujet.
Quant aux auteurs de ces déplacements de poissons, rien ne sert de venir vous justifier, je ne cautionne pas cette prise de risque, vous m’en voyez désolé. Je ne ferai aucune remarque moralisatrice, chacun est libre, responsable et sans excuse… La seule question que je vous poserai à travers ces lignes est : Pensez vous vraiment qu’une telle prise de risque en valait la peine ?