Dimanche 16 août 2020. Il est environ midi lorsque je quitte le nord de Mâcon en direction de ce lac mythique où bon nombre de mes amis ont vécu d’incroyables aventures. Cela fait maintenant une bonne quinzaine d’années que j’en entends parler et plus de dix ans que l’on m’invite fortement à m’y frotter. Le discours de mes amis n’a pas changé depuis tout ce temps, c’est grand, c’est beau, les poissons sont magnifiques et nombre d’entre eux sont encore à découvrir… C’est vrai que lorsque tu lis ça, tu as le droit de te demander pourquoi j’ai mis quinze ans à venir « user mon froc » au bord de cette flotte.
CETTE ANNÉE EST PARTICULIÈRE, je la considère comme la première où j’ai pleinement décidé de reprendre la pêche de la carpe comme j’avais l’habitude de la pratiquer. C’est donc une sorte de renaissance suite à mon « burn out » de 2016. Pour cette sortie j’ai décidé de consacrer sept jours à ce lac avec comme contraintes imposées (volontairement) : l’esquive d’informations sur la pêche, très peu de matériel afin d’être le plus mobile possible et une quantité d’appâts limitée connaissant ma fâcheuse tendance à vouloir amorcer les quatre coins du lac. Partant dans cette optique, je me conforte dans l’idée que je suis, à peu près, raccord avec les
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