Lorsque nous n’avions pas encore d’échosondeur, ni de drone et encore moins de points GPS pour localiser les carpes, nous ne pouvions nous fier qu’à notre sens de l’eau. Aujourd’hui, on fait (trop ?) confiance à la technologie, aux algorithmes et aux logiciels en oubliant parfois que les carpes peuvent aussi être là où elles ne devraient pas. Voyons pourquoi.
Le thermotropisme
Ce facteur pousse les carpes et les poissons en général à aller vers les zones qui leur offrent une zone de confort thermique. Ni trop froid, ni trop chaud, c’est-à-dire au soleil l’hiver et sous les frondaisons l’été pour faire très simple. Ça devient un peu plus complexe dès lors que l’on parle de la thermocline et des différentes couches de températures d’eau. Cela pousse les poissons à être dans certaines profondeurs à tel ou tel moment de la journée. J’ai souvenir d’un lac où les carpes mordaient dans 15 m d’eau. C’est à peu près sûr que si on avait vu des poissons se balader dans 2 m d’eau au drone (que je n’ai pas) ou dans 5 m à l’écho, on n’aurait pas pêché dans 15 m et plus. Il est souvent intéressant de déposer ses montages dans des profondeurs différentes pour trouver, à tâtons, la
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