Pour commencer cet article, que dit la loi ?
"Le fait de jeter dans les eaux définies à l'article L. 431-3 des drogues ou appâts en vue d'enivrer le poisson ou de le détruire est puni de deux ans d'emprisonnement et de 4 500 euros d'amende." ...
"Ceux qui, en vue de capturer ou de détruire le poisson, se servent d'explosifs, de procédés d'électrocution ou de produits ou de moyens non autorisés sont punis des mêmes peines." ...
Certains ont utilisé des sucres, jusque là, rien d'extraordinaire, puis ce sont des additifs avec des alcools afin de favoriser la diffusion des saveurs, des colorants... Concernant ces premiers éléments, nous sommes déjà limites au niveau de la loi. D'autres ont utilisé des hormones et des produits chimiques tels que de l'insuline, ou d'autres produits qui sont censés décupler l'appétit des chiens, des hormones synthétiques telle la capromoréline que l'on trouve dans certains médicaments et qui ont les mêmes effets que la ghréline, plus couramment appelée hormone de la faim et qui a pour intérêt de stimuler l'appetit.
Comment peut-on prôner le "no kill" avec une éthique proche de la préservation de la nature, prôner le respect de l'environnement et utiliser des produits dont on ne sait pas les répercussions sur l'ensemble de milieu aquatique ? Jusqu'où peut-on aller pour prendre du poisson ? Si certains n'ont plus de limites, il convient aux pêcheurs ayant une certaine conscience de faire attention et de sélectionner avec précaution les produits qu'ils utilisent. Cet article est une réflexion, à vous de trouver les bonnes réponses !