Le silure est un prédateur omnivore, grand opportuniste, doté d’une faculté d’adaptation exceptionnelle aux différents environnements dans lesquels il évolue. S’il passe la majeure partie de l’année tapi sur le fond, lorsque les eaux sont chaudes, il n’est pas rare de croiser des moustachus embusqués ou en vadrouille quelques centimètres seulement sous la surface de l’onde ! C’est peut-être par opportunité alimentaire, pour chercher un courant plus oxygéné, se cacher à l’ombre d’un arbre ou simplement se dorer la pilule au soleil…
Adapté pour chasser en surface
La morphologie de sa mâchoire est parfaitement adaptée pour aspirer une proie par-dessous ! Le silure est biomécaniquement armé pour se nourrir en surface ou subsurface de cyprinidés en marsouinage, batraciens, rongeurs, petits oiseaux, serpents, larves, vers de terre, corbicules, mais aussi de déchets alimentaires humains. J’ai déjà observé ou retrouvé dans le gosier de silures pris en surface des frites, des cornets de glace, de la peau de volaille, des épluchures de légume, des carottes faisandées, des lamelles de fromage à pâte molle. Il est donc possible de mettre en œuvre différentes techniques et tactiques spécifiques de pêche
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