La notion à laquelle nous, pêcheurs, sommes habituellement confrontés est celle de nuisible, qui n’existe plus depuis 2016 ! Depuis la loi biodiversité de cette année-là, il faut parler d’espèce susceptible d’occasionner des dégâts. Il y a trois classifications qui proviennent de l’article R427-6 du Code de l’environnement : une liste d’espèces d’animaux non-indigènes susceptibles d’occasionner des dégâts sur l’ensemble du territoire métropolitain (liste prise sans limitation de temps), une liste d’espèces d’animaux indigènes classées susceptibles d’occasion ner des dégâts dans chaque département (liste prise pour 3 ans), et une liste annuelle complémentaire des espèces d’animaux classées susceptibles d’occasionner des dégâts.
Un classement à vie !
La première liste octroie le statut le plus « définitif » pour un poisson, officiellement considéré comme indésirable. Il n’est ni conservable, ni transportable vivant, ni utilisable comme vif. Ces espèces sont donc légalement considérées comme responsables de déséquilibres biologique
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?