1. La sécurité
La sécurité est primordiale et certains équipements sont obligatoires. Pour naviguer en eau douce, vous devez posséder autant de gilets de flottabilité ou de sauvetage que de personnes à bord. Il faut également embarquer un extincteur ainsi qu’une écope si le bateau n’est pas équipé d’une pompe de cale automatique. Prévoir aussi un dispositif de remorquage et d’amarrage grâce à un point d’amarrage minimum et une amarre pouvant servir à ces deux fonctions. N’oubliez pas la trousse de premiers soins ainsi qu’une pagaie pour pouvoir rejoindre la berge en cas de panne moteur.
2. Le pontage
Modification de coque souvent irréversible et très à la mode, le pontage consiste à réaliser un plancher aménagé sur l’avant ou sur l’intégralité du bateau. Il peut être réalisé en contreplaqué marine, sur un bateau en résine, ou en aluminium sur une coque de ce même matériau. On y découpe des trappes pour accéder aux volumes de rangement sous le plancher et on recouvre le tout d’une moquette marine. Si le pontage apporte un vrai volume de rangement, un confort et une vision incomparables en action de pêche, il alourdit la coque et la rend moins stable. C’est bien utile si vous naviguez en milieux calmes et peu exposés mais moins conseillé pour aborder les très grands espaces.
3. Les sièges
Un siège apporte un confort indéniable à qui prévoit de passer de longues journées sur son bateau. Quand la place le permet, il est intéressant d’installer un siège sur le banc arrière, près du moteur thermique, que le pilote utilisera en phase de navigation, ainsi qu’un siège assis-debout pivotant, à l’avant, sur lequel on peut prendre appui en action de pêche pour soulager son dos.
4. La motorisation
Le moteur thermique permet de prospecter les grands milieux. Une motorisation de moins de 6CV n’impose pas le permis pour naviguer. Au-dessus, c’est obligatoire. La motorisation maximum est précisée sur la coque et un 15 ou 20CV vous emmènera partout. Une utilisation intensive du moteur implique un entretien régulier: vidange une fois par an et révision complète tous les deux ans.
5. L’électronique
Un moteur électrique, sur un support, à l’avant, permet de prospecter avec précision. On peut le commander au pied ou à l’aide d’une télécommande. Il faut le choisir en fonction du poids et de la hauteur de votre coque. On peut aussi ajouter un sondeur, sur un support orientable. On peut d’office prévoir plusieurs emplacements pour ce sondeur sur un même bateau. Il faut aussi penser à un emplacement pour y stocker les batteries, à l’abri des projections d’eau.
6. L’ancre
Tout le monde n’utilise pas une ancre classique et certains moteurs électriques proposent cette option grâce au GPS. Néanmoins, rien de plus pratique qu’une ancre classique pour maintenir une position sur un spot ou sécuriser l’embarcation sur une berge dégagée. Optez pour un grappin, qui finit toujours par se caler sur le fond, alors qu’une ancre plate glisse sous la force du vent et du courant. On la relie à une corde longue au minimum de deux fois la profondeur maximum de vos postes de pêche pour pouvoir l’utiliser en toute situation. Une astuce consiste à ajouter deux à trois mètres de chaîne entre la corde et l’ancre pour mieux la maintenir en position horizontale sur le fond et assurer une bonne accroche.
7. Le taquet coinceur
Le taquet coinceur permet de coincer simplement un cordage (amarrage, ancre). C’est une pièce à visser sur la coque, le plus souvent à l’avant, et il faut bien réfléchir à l’emplacement idéal, en fonction de vos habitudes de pêche. Grâce à cet accessoire, on peut régler une longueur de corde libre nécessaire sans être obligé de nouer. Une simple tirée de la corde vers le haut la libère instantanément.
8. Le support d’accessoires
Ce support peut n’être qu’une réglette percée ou un simple bac. On l’utilise pour stocker leurres, pinces, ciseaux et autres… Le matériel de la session du jour est ainsi à portée de main sans qu’il soit besoin de fouiller dans ses boîtes. On le visse généralement sur le flanc intérieur de la coque mais certains modèles sont équipés de ventouses qui adhèrent aisément sur les coques en aluminium ou en résine, permettant ainsi d’éviter tout perçage.
9. Les supports de canne
Le porte-canne est un accessoire indispensable pour disposer à bord de plusieurs ensembles sans risquer de les abîmer. On trouve des supports double, triple, quadruple ou plus, à visser sur le flanc intérieur de la coque. Si vous pêchez plutôt à l’avant, positionnez ce support à l’arrière, pour ne pas être gêné en action de pêche. Si vous pratiquez à plusieurs, il est préférable de coucher les cannes et de bien les fagoter, pointes surélevées, pour que chacun puisse pêcher confortablement.
10. Le compartiment étanche
Hors batterie et nourrice, il est important de disposer d’un compartiment étanche supplémentaire. À défaut, prévoyez toujours un sac lui aussi bien étanche pour mettre à l’abri les équipements fragiles et sensibles à l’humidité: téléphone, appareil photo, sans oublier l’indispensable pique-nique !