D’après les retours que l’on a au bureau de Black Bass France et par la « communauté » des pêcheurs de bass, la situation actuelle est plutôt bonne. Les populations sont à un niveau intéressant avec une belle densité de gros spécimens. Le bass a conquis pas mal de territoires desquels il était absent avec des réussites notables, comme à Parentis ou dans le Marais poitevin pour ne citer que quelques exemples.
Les modes de pêche ont-ils changé ces derniers temps ?
F. R. : Non, pas vraiment. La « révolution » dans les leurres et les montages comme le texan a eu lieu il y a déjà quelque temps. La pêche à la mouche n’est guère pratiquée, et les leurres utilisés en casting ou spinning, tout comme les montages, sont sensiblement les mêmes depuis quelques années : spinnerbait, blade-jig et « frogs ». On note cependant l’utilisation plus fréquente de grands swimbaits pour s’attaquer aux gros sujets.
Comment vois-tu l’avenir ?
F. R. : Les fraies sont bonnes en ce moment, et les changements climatiques sont plutôt favorables à ce niveau. Il faudra veiller à aménager et protéger les zones de reproduction ou développer l’utilisation de frayères artificielles et, bien sûr, tout mettre en œuvre pour protéger les milieux. J’invite du reste les pêcheurs de black-bass à donner l’exemple en utilisant des matériaux écoresponsables et en ramassant soigneusement leurs déchets, en particulier les bouts de Nylon.
Merci Franck, nous aurons l’occasion de revenir bientôt sur ces questions de manière plus approfondie.