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Ouverture truite 2023 : 18 spots à découvrir

Tous les amoureux de la truite vont retrouver leurs berges favorites le 11 mars. Si nombreux sont ceux qui savent d’ores et déjà où et comment ils effectueront les premiers lancers de cette saison, pour d’autres la question se pose peut-être encore. Pour les aider à y répondre, nous leur proposons ici dix-huit spots, répartis sur tout le territoire, où ils pourront attaquer cette nouvelle séquence tant attendue en toute confiance. 

1 La Siagne à Saint-Cézaire (06)

Après Saint-Cézaire, en prenant la direction de Mons, une route étroite sinueuse serpente au milieu des oliveraies jusqu’à la Siagne et ses eaux bleu turquoise. Le cours d’eau marque ici la frontière entre les Alpes-Maritimes et le Var. La Siagne est une rivière particulièrement calcaire et riche en invertébrés. Elle a l’avantage de conserver des eaux claires ou de retrouver des conditions de pêche vite acceptables après une intempérie. Elle abrite des truites de belle taille dont quelques très beaux poissons. Le parcours est long d’environ 800 m, délimité en amont par le pont de Siagne. Toutes les techniques sont envisageables ici. La réglementation impose l’hameçon simple mais sans ardillon ou bien écrasé. En début de saison, privilégier plutôt les queues de courant plus calmes ainsi que les postes marqués où les courants sont bien cassés.

 

2 Le Loup, à Cipières (06)

Le Loup est un cours d’eau excellent dès l’ouverture. La fonte des neiges, limitée, offre ici des conditions de pêche souvent correctes. Ce secteur démarre à partir d’un petit pont typique et remonte sur plusieurs kilomètres. Le cadre est idyllique et les truites méditerranéennes qui vivent dans ce milieu calcaire sont présentes en quantité, avec des tailles variant de vingt à trente centimètres. Au niveau de Cipières, le Loup n’est large que de quelques mètres avec de jolies bassines. Très opportunistes, les truites n’ont aucun scrupule à monter aussi bien sur des mouches bien présentées qu’à fondre sur une cuiller ou un petit poisson-nageur. Avec beaucoup de petits poissons, mieux vaut n’utiliser que des hameçons simples dépourvus d’ardillon. L’accès simplifié n’enlève rien à l’aspect et au cadre sauvages de ce magnifique parcours.

 

3 Le Garbet, au coeur du Couseran (09)

Le Garbet est un des joyaux de la région ariégeoise du Couseran. Cet affluent du Salat est très bien peuplé et coule des eaux limpides. Les longs courants sont les faciès les plus intéressants, mais on trouve aussi quelques beaux profonds où vivent les plus belles truites. Le toc permet de prospecter tous les postes, des petits remous derrière les blocs aux longs courants laminaires. Attention, les truites ont beau être nombreuses, elles n’en sont pas moins très sélectives. C’est aussi dans ces courants que toutes les pêches aux leurres (petits minnows coulants, cuillers tournantes) sont rentables, tout comme le vairon manié, qui est sans équivalent pour fouiller les fosses. Enfin, la mouche (nymphe au fil, sèche-nymphe), surtout sur le coup de midi, peut déclencher quelques gobages sur une petite éclosion de Baetis rhodani.

 

4 L'Aude, en amont d'Axat (11)

En aval de la retenue de Puyvalador, l’Aude s’écoule dans un lit très encaissé, parsemé de blocs rocheux où alternent jolis courants, radiers et quelques beaux profonds. Malgré un débit réduit, la densité de truites est intéressante, avec quelques gros sujets à la belle robe méditerranéenne. Cette partie de l’Aude, aux eaux claires un peu brunes, se prête parfaitement aux principales techniques. Le toc est idéal pour prospecter les courants et les remous. La mouche est également intéressante, surtout en nymphe en début de saison, mais sans négliger la possibilité d’une éclosion et d’une pêche en sèche à la mi-journée. Les pêches aux leurres (cuiller, poisson-nageur) et au vairon (montures légères) feront merveille dans les courants et les fosses pour exciter les plus belles truites.

 

5 La Druance, près de Vie (14)

Au nord-est de Vire, la Druance est une petite rivière de première catégorie qui coule sur 25 km, du Pont d’Escures, à Saint-Jean-le-Blanc, jusqu’à Condé-sur-Noireau. C’est une rivière qui mérite vraiment le détour car elle abrite une bonne population de très belles truites fario. En effet, la Truite condéenne, qui gère les baux de pêche, n’effectue pas de déversement de surdensitaires. Le nombre de prises est limité à six par jour, avec une maille fixée à 23 cm. À la période de l’ouverture, la Druance se pêche le plus souvent au toc aux appâts naturels, avec une prédilection pour le ver. Un peu plus tard, vairon manié et petits leurres réservent de belles surprises dans les zones encombrées de végétation qui ne manquent pas ici. La discrétion est conseillée pour aborder méandres, plats et courants s’engouffrant sous la végétation de cette rivière qui est peu profonde.

 

6 La Gravona (20)

La Gravona est un superbe petit fleuve granitique descendant directement des montagnes pour rejoindre le golfe d’Ajaccio. À quelques dizaines de minutes de la préfecture corse, c’est au pont de Vignale qu’on la retrouve, dans un espace ouvert et lumineux. Le parcours, long de 800 m, part du pont et se termine avec l’entrée d’un no-kill réservé à la mouche. La pêche est très favorable en début de saison, avant le début de la fonte des neiges. Alternance de zones de courant, de lisses et de fosses profondes, le parcours, large d’une petite dizaine de mètres, est très poissonneux et s’adapte à toutes les techniques, de l’ultra-léger à la mouche en passant par le toc. Depuis la mise en place du no-kill en amont, la taille moyenne des poissons a tendance à s’élever, avec des truites de 20 à 30 cm en moyenne.

 

7 Le haut Doubs, au Refrain (25)

C’est vers Goumois que l’on retrouve le Doubs franco-suisse. Sur les secteurs amont existe une série de parcours sauvages aux profils tumultueux, surtout lorsque l’on se rapproche de la retenue du Theusseret. En début de saison, la pêche aux appâts naturels y est redoutable, avec une rivière rapide présentant de puissantes veines aux postes bien marqués. Au lancer, il faut privilégier la précision et opter pour des leurres pêchant creux rapidement. Un court linéaire, délimité par la base de canoë-kayak située au niveau des Seignottes, est interdit à la pêche. En aval de cette réserve, le Doubs retrouve ses eaux calmes et ses grands bancs de sable, se séparant en plusieurs bras avant d’arriver au pont de Goumois. En aval, la rivière continue d’offrir ses secteurs variés mêlant courants, grands radiers et fosses parfois très profondes.

 

8 L'Elorn, au moulin de Kerléo (29)

L’Élorn est un fleuve côtier venu des Monts d’Arrée. En tête de bassin, entre Sizun et le moulin de Kerléo (D30), la truite règne en maître. Ici, l’Élorn n’excède pas 6 m de large. Sauvage et jalonné de prairies humides, ce secteur se prête bien à la pêche au toc en début de saison. Des truites de plus de 35 cm sont légion. Compte tenu de la végétation rivulaire, le wading (autorisé à partir du 1er mai) est bien souvent la seule solution pour pratiquer à la mouche. Sur ce secteur, la pêche du saumon est interdite. En revanche, plus en aval, entre Landivisiau et Landerneau, les pêcheurs de truites composent avec les saumoniers. De belles remontées de saumons (printemps et castillons) viennent souvent créer la surprise aux pêcheurs de truites.

 

9 L'Ellé, à Kerscollier (29)

L’Ellé arrose le Morbihan et le Finistère. Le parcours de Kerscollier (rive droite), situé sur la commune de Querrien, un peu en amont des célèbres gorges du diable, est prisé. Le courant y est vif et le lit de la rivière est semé de rochers constituant des abris pour les salmonidés. D’une largeur de 15 à 20 m, toutes les techniques sont possibles. Il reste que le profil du parcours est vraiment adapté pour la pêche à la mouche (truite, saumon). Il est préférable toutefois de se munir de waders et d’un bâton de wading même s’il est possible, par endroits, de pêcher de la rive. On est subjugué ici par la pêche et la beauté des paysages.

 

10 L'Aulne, à Locmaria-Berrien (29)

L’Aulne est une rivière riche en insectes aquatiques et dont la largeur oscille entre 15 et 20 m. Née dans les Côtes-d’Armor, elle rejoint, à Pont-Triffen, le canal de Nantes à Brest. Elle héberge une belle population de truites fario en gestion patrimoniale. Il n’est pas rare de toucher des truites jusqu’à 40 cm. Du côté de Locmaria-Berrien, et plus précisément en aval du pont sur la D769, entre Huelgoat et Poullaouen, la rivière serpente dans de belles prairies. Si en début de saison, il est judicieux de rechercher les truites au vairon manié et au poisson-nageur, les moucheurs pourront se régaler eux aussi en pêchant en noyée parfois dès l’ouverture.

 

11 Le Vénéon, à Venosc (38)

Le Vénéon est un superbe torrent du massif des Écrins aux eaux turquoise légendaires. Il rejoint la Romanche non loin de Bourg-d’Oisans à 735 m d’altitude. Il est soumis à un régime nivo-glaciaire et connaît donc sa période d’étiage de décembre à mars. Une aubaine à l’ouverture car ses eaux sont alors basses (débit vers 3 m3/s). Le Vénéon est aussi reconnu pour ses truites de souche méditerranéenne peu hybridées. Le tronçon de 5 km qui va de Pont Escoffier jusqu’au Bourg d’Arud est longé par la D530 et une contre-allée carrossable. Les eaux froides du début de saison favorisent les pêches insistantes, toc lourd ou vairon, mais la pêche en dérive naturelle avec des esches petites (ver, teigne, nymphe) peut faire la différence si les eaux sont très claires.

 

12 La rivière d'Ain, à Champagnole (39)

La haute rivière d’Ain est un bijou du Jura qui continue de faire rêver de nombreux pêcheurs, en particulier les moucheurs spécialisés dans la pêche à vue. Le parcours qui débute à proximité du centre hospitalier s’étale sur plusieurs kilomètres, coincé entre Champagnole, rive droite, et Cize, rive gauche. L’Ain, large d’une bonne quinzaine de mètres, serpente alors au milieu des prairies. Son profil est une alternance de courtes zones de courant, de calmes et de fosses. À la mouche, au toc ou aux leurres, toutes les techniques sont ici praticables surtout en début de saison, mais à la seule condition de rester très discret. Chaque déplacement sur les bordures de la haute rivière d’Ain doit être en effet effectué avec la plus grande rigueur d’autant que les nombreuses belles truites sont d’un naturel très itinérant… Les lunettes polarisantes sont vraiment plus que conseillées ici !

 

13 La Sienne, jusqu'à Gavray (50)

Large et boisée, la Sienne serpente à travers le bocage normand, succession de courants vifs, de calmes et de fosses profondes. Le quota de captures est fixé à six truites par jour. La densité est importante avec des individus qui dépassent souvent les 23 cm légaux. À l’ouverture, la pêche au toc aux appâts naturels (vers, teigne) est la plus employée. Par eaux claires, la cuiller, les leurres et l’ultra-léger, le vairon ou la nymphe au toc sont efficaces. La Sienne est aussi très fréquentée par les pêcheurs à la mouche (sèche, noyée). Un parcours no-kill est d’ailleurs dédié à cette technique au pont d’Hambye pour la truite fario, l’ombre et le saumon.

 

14 L'Orne, aux gorges de Saint-Aubert (61)

Au sud du lac de Rabodanges, ce parcours, géré par l’Hameçon putangeois, s’étend jusqu’au lieu-dit le Val-Besnard. L’Orne coule dans un paysage de rêve, au cœur de gorges encaissées, avec une eau vive et des veines profondes entre les blocs de granit. Une voûte dense et verdoyante ajoute encore à la féerie. En début de saison, appâts naturels, cuiller et petits leurres marchent bien. Les farios sont en bonne densité (no-kill intégral) et un poisson de 30 cm est déjà un beau coup de ligne. Ces truites de l’Orne sont en revanche très batailleuses. Attention, sur ce parcours, mieux vaut être dans une bonne condition physique, s’y déplacer est assez sportif.

 

15 Le Gave de Larrau, au coeur de la Soule (64)

Descendant du massif du pic d’Orhy, dans la région basque de la Soule, le gave de Larrau est un des affluents constitutifs du gave de Mauléon. Cette jolie rivière du piémont pyrénéen coule dans une vallée boisée parfois très escarpée dans sa partie amont. Dans sa partie aval, en débit réservé, le gave présente de magnifiques courants qui se prêtent à toutes les techniques. Poissons-nageurs, notamment, et leurres métalliques pour prospecter les veines les plus vives. La pêche en nymphe au fil est incontournable pour tenter sa chance à la mouche en début de saison, sans oublier de bonnes possibilités en sèche en milieu de journée dans cette rivière assez précoce. La pêche au toc est néanmoins la technique reine en début de saison, sans équivalent pour prospecter tous les types de poste et s’adapter à toutes les conditions.

 

16 Le Doron de Bozel, entre Brides et Bozel (73)

Sur la route de Courchevel, le Doron de Bozel est un bon plan car il connaît son débit le plus bas en mars. Le meilleur secteur est le tronçon court-circuité entre la centrale de Vignotan et la prise d’eau située juste en amont du Grand pont de Bozel, soit un linéaire d’un peu plus de 4 km, sportif mais sans passage difficile. Il est très bien peuplé en farios autochtones de belle taille (25 à 35 cm). Son profil le classe dans la catégorie des gros torrents mais avec un dénivelé relativement faible. Le vairon est imbattable à l’ouverture : il permet de faire sortir les truites, rarement dans les courants mais bien cachées derrière les blocs. Le toc lourd ou en dérive naturelle fonctionne aussi dans ces eaux froides. Les autres techniques sont à la peine.

 

17 Le Chéran, à la passerelle de Cuzy (74)

Le Chéran est le cours d’eau principal du massif préalpin des Bauges. Il est capricieux mais bien géré et peu artificialisé. On trouve de belles densités, notamment sur le tronçon de 3 km qui nous intéresse ici. L’aval est un no-kill toutes techniques et l’amont, jusqu’au pont de l’Abîme, en réglementation locale (3 truites de 30 cm). En mars, le débit idéal se situe vers 7 m3/s. Au-dessus de 9 m3/s, ce qui arrive de plus en plus avec la fonte précoce, les postes sont peu lisibles. Large ici d’une vingtaine de mètres, le Chéran présente un profil assez plat et ouvert, avec de grands lisses, des radiers mais aussi des blocs en montant vers Bange. Les meilleures techniques d’ouverture sont le toc au ver et le vairon mais la nymphe ou le toc-nymphe peuvent aussi avoir leur mot à dire sur le créneau 11-13 h.

 

18 La Sorgue, jusqu'à Fontaine-de-Vaucluse (84)

Joyau issu de l’une des plus importantes résurgences du monde, la Sorgue présente des débits et des températures peu fluctuants. La croissance des truites et des ombres est rapide. L’importante végétation offre de nombreux postes. À la mouche ou au toc, la nymphe est reine ici. La plupart des déplacements et des approches se font en wading, il faut rester discret et ne surtout pas se précipiter. Depuis l’Isle-sur-la-Sorgue, c’est sur ce linéaire de plusieurs kilomètres qu’on trouve les parcours réputés (partage des eaux, moto-cross, no-kill). Quelques adeptes des leurres arrivent à faire sortir de leurs caches les grosses truites.

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