En début d’automne, la donne change. Le poisson fourrage se rassemble sur les bordures marquant le top départ des curées orchestrées par les carnassiers. Une période bénite pour le moucheur bien qu’elle puisse tourner à son désavantage, voire au cauchemar, lorsque les alevins sont au menu ! Voici quelques pistes pour éviter la Bérézina.
Les journées raccourcissent, l’air se charge d’humus, la nature revêt ses teintes mordorées. Cette période de transition sonne un appel solennel : celui de notre retour au bord de l’eau, canne à mouche en main, dans le secret espoir de leurrer un beau brochet sorti de sa torpeur estival. Avec les premières baisses de température, le poisson fourrage gagne les bordures et les hauts-fonds afin de profiter des dernières douceurs de l’été indien. De telles concentrations sont bien évidemment sujettes à remettre en branle la chaîne alimentaire avant l’arrivée des frimas hivernaux. Abondance rime souvent avec bombance. Notre cher carnassier, partisan du moindre effort, n’a, quant à lui, qu’à se tenir posté afin de profiter de cette manne providentielle. Difficile pour nous de rester de marbre devant le spectacle de ces gerbes étoilées, souvent le fait de plusieurs brochets pris de frénésie…
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