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Poissons du monde : des records étonnants

Saumon atlantique record de 24,3 kg, l’un des plus gros spécimens jamais pêchés à la canne, pris par Dieter Schmidt en mer Baltique, sur l’île Rügen, en Allemagne.

On croise près de 20 000 espèces de poissons, réparties à travers toutes les eaux, douces ou salées, du globe. Parmi celles-ci, certaines se distinguent par une taille, un poids, une fécondité, une vitesse de nage et même une intelligence hors normes !

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La puissance de la mâchoire d’un être vivant est surtout une affaire de carnivore. Si les grands crocodiles marins dominent sur ce sujet le règne animal, si l’on rapporte cette puissance aux taille et poids de l’animal en question, eh bien c’est un poisson qui ridiculise tout le monde : le piranha noir. Ce rapport est en effet trois fois supérieur à celui du plus puissant des crocodiles, surclassant même ceux du tyrannosaure et du mégalodon. Cette espèce d’Amazonie doit cette surpuissance à l’hypertrophie des muscles maxillaires et à un système de fermeture perfectionné. Cet équipement très sophistiqué permet de générer une force équivalente à 30 fois son poids. Attention les doigts !

 

2/100

De nombreuses études montrent que les poissons sont bien plus intelligents qu’on le pense. Une drôle d’espèce, le poisson éléphant (Gnathonemus petersii), se dégage du lot. Il peuple les eaux d’Afrique et est assez connu des amateurs d’aquariophilie. Il dispose d’aptitudes surprenantes qu’il doit à son cerveau dont le poids représente 2/100 de son poids total, un rapport équivalent au nôtre. De ce fait, les études menées ont prouvé qu’il était capable de jouer avec des objets de son environnement, de communiquer avec ses congénères mais aussi de leur porter secours en cas de difficulté. Passionnant !

 

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C’est en mer qu’on rencontre les plus grands poissons, chez les cartilagineux tels que chondrichtyens, raies mantas, requins marteaux, blancs, gris, etc. Plus d’une dizaine d’espèces dépassent les 6 m de long, pesant souvent plusieurs tonnes. Dans cette démesure, on croise aussi bien de grands prédateurs comme les requins blanc ou tigre que des planctophages, comme le requin-pèlerin. Si Deep Blue, une femelle requin blanc, bénéficie d’une grosse notoriété, étant le plus grand représentant de l’espèce jamais observé par l’homme puisque dépassant les 6 m, elle est encore bien loin des plus grands représentants des requins-baleines qui vont eux au-delà des 18 m.

 

8130

Au nord-ouest du Pacifique, au large des Philippines, la fosse des Mariannes, qui descend à près de 11 000 m, est l’endroit le plus profond de la Terre. Les abysses sont des milieux hostiles mais qui, paradoxalement, fourmillent de vie. On y rencontre de nombreux poissons qui vivent dans des conditions de pression extrême. Parmi eux, le poisson limace des Mariannes détient à ce jour le record de profondeur : 8130 m. Cette petite espèce, longue de 5 cm, n’a été découverte qu’en 2014. Elle ressemble à un petit silure blanc transparent et utilise ses petits barbillons pour détecter la moindre vibration, et tout ça dans une obscurité absolue.

 

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Si pour certains ce nombre est gage de chance, pour les victimes du poisson pierre, c’est tout l’inverse. Cette espèce au camouflage parfait est aujourd’hui considérée comme la plus venimeuse du monde. Le venin de ce scorpaenidae peut entraîner la mort d’un être humain en quelques heures, à cause de la puissante neurotoxine qu’il recèle et qui endommage les muscles et le système nerveux. Ce poisson est très répandu dans la zone indo-Pacifique. Il injecte son venin grâce à ses 13 épines directement reliées à un réseau de glandes indépendantes. Ces épines sont courtes mais extrêmement solides, capables de percer la semelle d’une bonne chaussure.

 

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L’espérance de vie chez les poissons peut aller de quelques années à quelques dizaines pour certains, comme la carpe ou le silure, sachant que, suivant les conditions de vie, cette espérance peut varier énormément y compris au sein d’une même espèce. Depuis quelques années, la science permet, notamment grâce à la datation au carbone 14, de dater de manière précise l’âge d’un individu. Et la liste des espèces centenaires s’agrandit, parfois à la grande surprise des chercheurs. Le record incontesté est l’apanage du requin du Groenland qui peut vivre plusieurs siècles à tel point qu’il est potentiellement le plus vieux vertébré terrestre existant. Chez les poissons osseux, la palme du grand écart revient au buffalo à grande bouche (Ctiobus cyprinellus), sorte de carpe commune peuplant les lacs et certains bassins d’Amérique du Nord. Si d’ordinaire l’espérance de vie de l’espèce est de moins de 30 ans, des recherches ont permis d’établir un record de longévité avec un sujet vieux de 112 ans.

 

300

Le milieu aquatique, particulièrement instable, impose souvent à ses habitants de se reproduire rapidement, dans des proportions importantes. Une grande majorité d’espèces adopte cette stratégie de reproduction. La sélection naturelle, très rude, donne des pourcentages de survie extrêmement faibles. Carpe, brochet, truite et bar sont de parfaits exemples. Les pontes se comptent en centaines de milliers voire pour certaines espèces en millions d’œufs par individu, cas fréquent chez les grands pélagiques marins. Le poisson-lune, géant des mers, bénéficie d’une fécondité record avec plus de 300 millions d’œufs produits par femelle. Record absolu chez les vertébrés de la planète !

 

10 000

Chez les poissons, les migrations sont fréquentes, souvent motivées par la reproduction. Ces déplacements, seuls ou en groupe, peuvent s’étaler sur quelques kilomètres ou quelques milliers. La championne en titre n’est autre que l’anguille européenne, capable de parcourir jusqu’à 10 000km pour rejoindre la mer des Sargasses en Atlantique ouest, seul et unique secteur connu de reproduction. Si ce cycle de reproduction de l’anguille européenne reste encore assez flou, des suivis ont permis de mettre en évidence une première zone de regroupement aux Açores, avant de prolonger le voyage en traversant l’océan. Les larves leptocéphales feront le chemin inverse en utilisant les courants marins pour repartir à la conquête de notre réseau hydrographique européen. Un sacré beau voyage !

 

2 300

L’énorme poisson-lune, encore lui, appelé aussi môle, est une espèce qui ne se pêche que très accidentellement car son régime alimentaire est essentiellement constitué de méduses. Sa morphologie atypique étonne. Les petits individus de moins d’une centaine de kilos sont très communs sur nos côtes. Pourtant, ces môles sont les plus lourds poissons osseux au monde. Le plus gros spécimen connu, un individu qui pesait 2,3 tonnes, a été étudié au Japon. Quand on sait qu’un individu de 120 kg ingère quotidiennement 70 méduses, imaginez ce qu’un tel individu fait comme razzia dans un banc !

 

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On sait tous que tous les poissons sont d’excellents nageurs. Les rois de la vitesse se trouvent dans les eaux bleues des mers et océans. Thon rouge, thazard et marlin figurent parmi les plus rapides du monde mais sans jamais dépasser les 90 km/h. Cependant, l’espadon-voilier surclasse largement ces grands pélagiques en atteignant les 110 km/h ! Ce poisson à rostre, reconnaissable à sa large nageoire dorsale est en effet doté d’un hydrodynamisme parfait.

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