Se déconnecter l’espace d’un instant, les pieds dans le sable, scruter des eaux claires, pratiquer une pêche à vue au milieu d’une avifaune aussi riche que variée… Non ! Vous n’êtes pas en bord de mer, pas plus qu’en Amazonie, vous côtoyez les bancs de sable façonnés par le fleuve le plus sauvage d’Europe : la Loire.
C’ est un peu notre rendez-vous annuel, un prétexte pour déconnecter de l’effervescence de la saison de guidage et surtout pour profiter d’un biotope unique avec des poissons taillés pour lutter dans les plus forts courants… C’est dans cette ambiance que je retrouve mon collègue et ami Romain Monsimer, qui s’est pris de passion pour ce fleuve depuis plusieurs années. Des spots, il en a arpenté quelques-uns, puisqu’il a descendu plus de 500 km du fleuve en kayak, mais nous nous cantonnerons à une partie du bief en aval d’Angers qui n’est plus sous l’influence des marées. Sur ce secteur, il y a de très gros aspes (Aspius aspius). Pour certains, l’aspe n’est qu’un mangeur de pain, une vision plutôt humoristique, alors que d’autres pêcheurs lui vouent une vraie dévotion. En ce qui nous concerne, nous y allons pour le plaisir d’une partie de pêche entre amis, et nous allons bien entendu…
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