Test du leurre Drag Spin 130 S - Gunki

Grâce à ses différents points d’attache et sa densité peu coulante, ce Drag Spin s’adapte à toutes les situations de pêche et les configurations de poste. Il suffit de disposer de quelques lests amovibles pour en faire un aimant à brochet. Jérôme Riffaud, chef produit de Gunki m’indiquait qu’il avait fallu pas mal de tests et versions pour arriver au produit fini, je veux bien le croire ! Explications.

Coulant lent

À la base, ce leurre dur est un pencil peu coulant, slow sinking. En effet, ce poisson nageur est bien dépourvu de bavette, mais ce n’est pas un leurre de surface comme les stickbaits. Celui-ci coule doucement dans l’eau et, chose importante, à l’horizontale! Sur une pause, il ne va pas plonger dans les abysses et les herbes, mais il va descendre doucement. Il est donc idéal pour pêcher les zones peu profondes en début de saison, lorsque les brochets sont postés près de la rive, profitant des premiers rayons de soleil ou guettant les blancs venant frayer.

Deux attaches

Ce Drag Spin 130 S comporte deux anneaux de fixation. Le premier, au bout du nez lui permet de nager dans peu d’eau, en linéaire ou avec des pauses. Vous pouvez le ramener à faible ou vive allure, il ne décroche pas. La nage est simplement plus marquée avec la seconde et la palette fixée en queue tire plus. L’anneau positionné sur le front permet de maintenir le leurre à une profondeur plus constante. Il suffit de fixer un lest amovible sur l’anneau brisé du premier triple pour le faire plonger plus ou moins profondement. N’exagérez pas le lestage.

Shad à palette

Toujours fixé par le front, il est possible de lester le leurre au niveau du nez et, suivant le poids additionnel ajouté, de le faire plonger plus ou moins vite ou profondément. Ce leurre dur se transforme alors en shad à palette et il est efficace aussi bien durant la phase de descente du leurre que lors des phases de pêche en traction.