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10 conseils pour bien protéger ses cannes

Casser une canne, ça fait partie des choses qui arrivent dans la vie d’un pêcheur. Maladresse, imprudence, mauvaise utilisation, entretien un peu négligé… il y a toujours une explication. Quelques bons réflexes permettent néanmoins d’éviter le plus souvent cet incident ô combien désagréable autant que faire se peut.

1 Bien ranger à la maison

Autant que possible, il faut éviter d’entasser vos cannes n’importe comment, les unes sur les autres dans le coin d’une pièce. Mieux vaut trouver une bonne solution de rangement simple, avec un emplacement individuel pour chaque canne. De cette manière, on limite vraiment les risques d’endommager les blanks, de tordre un anneau ou de casser leur céramique. Ceux qui possèdent beaucoup de cannes peuvent opter pour des supports en bois ou en aluminium de grande capacité, un peu semblables à ceux que l’on rencontre chez les détaillants. Sur un pan de mur disponible, les supports type Rod Rack (Berkley), pratiques et bon marché, permettent eux de stocker les cannes à l’horizontale ou à la verticale. Deux grandes équerres toutes simples peuvent faire l’affaire.

2 Ouvrir l’œil

Le transport va être l’étape la plus risquée pour les cannes. C’est bien souvent durant cette phase que les petits accidents surviennent. Pensez par exemple à protéger les scions en les couvrant d’une housse ou d’une chaussette en mesh élastique que l’on trouve chez tous les détaillants ou sur les sites marchands pour quelques euros seulement. Pour faciliter le transport de votre beau fagot de cannes jusqu’à votre véhicule, il faut les solidariser à l’aide de deux straps à scratches positionnés au premier et au deuxième tiers. Les scions sont les parties les plus fragiles aussi, gardez toujours un œil dessus quand vous déplacez votre fagot. Faites-les toujours passer en premier en vous déplaçant.

3 Sécuriser le transport

Le chargement dans la voiture est une étape tout aussi délicate. Quel que soit l’emplacement retenu, pensez toujours à vérifier que les scions ne dépassent pas avant de refermer portières, coffre, vitres ou hayon arrière. Les deux brins peuvent être stockées sans risque, même dans le coffre, grâce à leur faible encombrement. Avec les monobrins, c’est plus délicat. L’emplacement le plus sûr se situe entre les deux sièges. On peut installer un tendeur entre les deux appuis-tête avant pour retenir les scions, les talons reposant sur la plage arrière. On peut sécuriser le tout grâce à un second tendeur, ajusté entre les appuis-tête arrière et passant devant les moulinets. Les cannes ne bougeront plus, même en cas de freinage intempestif.

4 Du bord

Le pêcheur évoluant du bord doit plutôt se déplacer en tenant sa canne talon vers l’avant pour éviter que le scion plie et casse en s’accrochant dans un élément de la berge. On peut ainsi passer les obstacles en se frayant un chemin avant d’y faire passer sa canne plus fragile. Il faut éviter autant que possible de poser une canne au sol, notamment sur les plus rugueux et blessants, type béton ou rochers. Mieux vaut toujours positionner sa canne à la verticale, le long d’un buisson ou d’une branche pour éviter de marcher dessus par inadvertance. Prendre soin de bien la caler en faisant autre chose car même si elle ne casse que très rarement directement en tombant, les chocs latéraux font sauter le vernis de protection et fragilisent le blank qui peut très bien céder sur le lancer ou la traction suivants.

5 Sur une embarcation

Sur les bateaux munis de coffres de rangement, pas de risque majeur mais sur les embarcations plus modestes, il faut s’adapter. En phase de navigation, on place plutôt ses cannes à la verticale dans des supports individuels. en action de pêche, surtout à plusieurs pêcheurs, mieux vaut les coucher regroupées, surtout dans les milieux restreints encombrés où les scions pourraient accrocher des branches basses. On peut surélever légèrement les scions pour éviter de marcher dessus et regrouper le reste du matériel pour libérer de l’espace. En float-tube ou en kayak, mieux vaut limiter le nombre de cannes. On peut ajouter un support sur le côté du float-tube, sécurisé par des mousquetons. Sur un kayak, on peut facilement adapter un support orientable ou, de façon plus simple, attacher sa canne le long du boudin en utilisant les très nombreuses boucles ou autres points d’attaches prévus.

6 Voyager serein

Sur de longs trajets, en France ou à l’étranger, on est amené à transférer ses cannes dans plusieurs véhicules. On multiplie les manipulations, et quand on prend l’avion, par exemple, elles échappent à notre surveillance et peuvent être soumises à de mauvais traitements. On reprend ici les précautions précédemment décrites en couvrant ces cannes de chaussettes ou housses, en liant le fagot avec des attaches pour le solidariser. Il faut ensuite opter pour le tube rigide, seule solution fiable pour garantir la sécurité. Les modèles du marché extensibles et verrouillables à l’aide d’un code ou d’un cadenas sont parfaits. Une solution plus économique consiste à utiliser un tube de plomberie en PVC équipé d’un bouchon à visser à chaque extrémité. Prenez soin de bien garnir de mousse le creux de ces bouchons pour protéger efficacement scions et talons des cannes.

7 Ouvrir l’angle

En action de pêche, maintenez toujours un angle raisonnable entre la canne et le fil, surtout pendant les combats. Un angle de 90° ou plus ne pose aucun problème. En dessous, on prend des risques car une tirée violente ou une traction trop appuyée et c’est la casse assurée. On rencontre souvent cette situation au moment de mettre au sec un poisson, certains ayant le mauvais réflexe de lever leur canne pour saisir leur prise. Il est préférable de desserrer légèrement le frein du moulinet et d’orienter la canne sur un côté pour contrer un éventuel dernier rush. Plutôt que de saisir une prise à la main, on peut augmenter l’allonge en utilisant une épuisette ou en échouant tout simplement le poisson sur la berge si la situation le permet. En bateau, avec un bas de ligne suffisamment résistant, on peut saisir le fil à la main pour soulager la pression exercée sur le scion et attraper plus facilement la prise. Penser alors à ouvrir le pick-up et à rendre un peu de bannière, le temps du décrochage.

8 Gérer les accrocs

Quand on pêche aux leurres, il n’est pas rare d’accrocher sur le fond ou dans une branche inaccessible après un lancer mal maîtrisé. Si vous êtes pris sur le fond, tentez tout d’abord d’imprimer quelques coups de scion dans le sens opposé à votre animation initiale. En bateau, présentez-vous à l’aplomb de l’accroc et utilisez un décroche-leurre. Si le leurre est piqué dans une branche inaccessible, tentez quelques petits coups de scion ou imprimez un effet ressort avec votre bannière pour libérer le leurre sans l’ancrer davantage. Si aucune de ses solutions ne fonctionne, mieux vaut perdre un leurre que de casser une canne. Pour ça, il ne faut ne jamais tirer de toutes ses forces en mettant la canne en torsion. Il faut au contraire bien l’aligner dans le prolongement de la bannière, bien bloquer la bobine du moulinet avec la main et reculer jusqu’à casser la ligne.

9 Attention au leurre

Quand on récupère, il faut faire attention de stopper avant que le leurre ou l’agrafe touche l’anneau de tête, au risque d’endommager la céramique. Il ne faut pas laisser pendre un leurre au bout d’une canne qui n’est pas en action de pêche mais l’accrocher sur le pick-up du moulinet ou la patte du premier anneau, jamais sur sa céramique que l’hameçon pourrait endommager. Si la canne possède un accroche-leurre, c’est encore mieux. Sinon, on en trouve dans le commerce, très simples à fixer sur n’importe quelle canne à l’aide d’un anneau élastique. Plus un leurre est fixé bas vers le talon mieux c’est, car les chocs contre le blank (surtout avec les têtes plombées) peuvent endommager son vernis.

10 Après la pêche

Avec la fatigue de fin de journée, le pêcheur est souvent moins délicat et précautionneux. Néanmoins, il faut retirer les leurres après une partie de pêche pour éviter qu’ils s’emmêlent dans le fagot ou s’accrochent dans les sièges de la voiture. Prenez le temps de remettre chaussettes et housses de protection avant de lier le fagot et de ranger le tout dans le véhicule. Il n’est pas nécessaire de faire un check-up complet au retour de chaque partie de pêche mais, de temps à autre ou en période de fermeture, prenez soin de vérifier l’intégrité des céramiques, de redresser délicatement à la main les anneaux légèrement tordus voire de refaire une ligature endommagée. Nettoyer aussi les cannes à l’aide d’un chiffon doux et humide ainsi que les anneaux et les poignées avec une brosse douce et de l’eau savonneuse. Un peu d’huile de lin sur le liège des poignées complétera le tout.

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Magazine n°912 - mai 2021

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